vendredi 19 février 2010

Truc, machin-chose


Bonjour, je ne vous connais pas.

Parler de l'histoire c'est remettre en cause son lieu de naissance et ses conditions qui vous ont amené a en évoquer aujourd'hui le dur parcours et divers problèmes conflictuels que vous ne savez expliquer.
Donc, outre le fait conjonctif de porter vos parents devant les tribunaux et de leur demander réparation (liberté), votre premier soucis et de vivre le plein essor qui est en vous et vous chagrine quant aux "de quoi pourrai-je réfléchir ?".
Le fait d'appartenir à quelque chose dont vous n'avez rien à foutre et que vous ne connaissez pas vous inquiète et vous dilue en des méandres de 'juste-au-point', dont vous n'avez que faire. "Le fait d'appartenir" ?! ne se situe pas forcément dans le contexte d'imposition de taxe locale pour rester là ou vous déplacer mais d'être une personne 'accompagnée' d'autres. Telle que se définit la société. Mais, cette 'appartenance' (mystérieusement sélectionnée comme élite au vagin maternel) ne vous désigne pas en tant qu'arbre, motte de terre ou molécule flottante dans l'air du temps (dont chacune se débrouille comme elle peut tout en faisant partie d'un ensemble), mais comme un devoir payeur à qui ne vous a même pas conçue ! Non, mais !
Rejeter la faute aux microbes qui vous pourrissent l'existence n'est pas exagéré encore qu'eut-il fallu s'en dés-agripper et leur faire connaître vos droits. "Lâche moi la grappe ou je t'en colle une !"
Donc, pour résumer, vous existez. C'est bien. C'est beau, et, tant qu'à faire son trou ou sa montagne pour se faire voir, autant ne demander l'aide de personne à l'air que vous respirez (et que vous rendez !) et... "vous usez des autres ??!" Même s'ils sont là pour votre devenir autant leur faire savoir qu'ils n'avaient qu'à se maintenir à distance et que si vous usez de leur performance c'est qu'il s'agit là d'un hébergement temporaire auquel cas vous pourriez de la sorte leur demander redevance quant aux loyers/nourriture/et effets secondaires propres à les développer. Et tac ! Donc, en tant que virgule sur une ligne de flottaison et par là même une circonstance choisie (!) vous vivez. Vivre c'est gratuit. "Vivre c'est gratuit" ?! Allez donc en tirer deux mots à madame l'histoire qui se maintient d'être votre 'supérieure'...
"Les éléments problématiques". Qu'entends-je ?! Où est le problème ? Y a t-il quelqu'un dans la salle qui ne sait pas se débrouiller pour trouver une place ? Manque de lumière, de chaise, de fauteuil, de canapé, de boissons rafraîchissantes ? "T'as ton billet d'entrée ? Non ?... Alors, TU SORS !! Ti-con !"
Donc, tout ministres dehors, on est mieux sur scène.
Comment ça "Personne dans la salle" ??! Le public serait-il devenu un problème ?!
Conflit intérieur brut. La part des choses. D'un côté les choses, et de l'autre, tout les machins-trucs et bitogneaux de premier espoir qui commencent à vous la caresser un peu trop. Parlons des choses: Les choses, les beaucoup de choses, les 'pas grand chose', n'ai pas besoin, allez voir ailleurs. Les 'machins', les machins biscornus, les machins complexes, les machins qui vous parcourent l'haricot, les machins sortis de nulle part, les machins fabriqués et qui ne marchent pas, les... les merdes, quoi ! Les merdes qui ne servent à rien et qui ne sont là que pour vous faire ch... !! Et puis il y a les 'trucs' (!). Aâââaa, les 'trucs' ! Les trucs que vous ne pouvez pas saquer, les trucs à la con, les trucs pas possible, les trucs inimaginables, les trucs de fanfaron, les trucs dépassés, les trucs de bargeots, les trucs à la mode, les petits trucs, les 'petits trucs qui vous rendent service' (!), les trucs pour y arriver, les trucs à se mettre, et puis, arrivent les 'bitogneaux'. Des rondelles en plastique, des coins de bois pour caler les portes, du scotch, des punaises décoratives, des magnets agglutinés sur la porte du frigo, des sortes d'épingles à linge qui font tenir n'importe quoi à condition de trouver le juste n'importe quoi, un poussoir, un loquet, un coinceur comme il faut, un morceau de...
Bref, un qui n'a pas de nom mais qui a une fonction. Un employé du secteur public, quoi ! Un gratte-papier au cul vissé sur la chaise et qui vous parle au travers d'une vitre. Un truc qui vous pourrit la vie, un machin qu'il faudrait supprimer, une chose dont on a pas voulu. Un problème. Un problème sans fin. Un problème que l'on tente de résorber, de solutionner, de trouver, d'effacer. Un soucis. Un fonctionnaire, quoi !

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