mercredi 10 mars 2010

"Ils travaillent de la cafetière"


"Ils travaillent de la cafetière". Cette expression désignant le ciboulot, n'affecte pas forcément les garçons de café (encore que...), mais plutôt ceux qui tendent à nous les moudre un peu trop (!). Tous les jours, se sont des millions de personnes à travers le monde qui mettent du sucre dans le café; aujourd'hui, c'est différent: "Comment mettre du café dans le sucre ?!" (2 gouttes s'il vous plaît !), sans parler de ceux qui le prennent sans sucre.
Les temps sont durs. On est loin des vaccins contre les coups de soleil, des cannes à sucre greffées sur des caféiers, mais plutôt à la téléportation sur Internet en vue de régler à distance tout différends. Tel en est le principe des communications à distance visant a porter des matériaux exogènes là où le besoin s'en ferait sentir sans qu'une approche des structures locales aient été consultées.
Mais sur quelle planète vivons-nous ? De la privatisation des poulaillers (monde 0.0) à la nationalisation, voici que se pointe la mondialisation. Des poules surveillées par satellites affectées à la ponte en cage mais qui ne verraient le coq et/ou l'herbe verte qu'en sélections de races, de résistances au U.V. et à la mangeaille de graines en bouillies sorties de laboratoires. L'expérience, l'expérimentation, les essais, les tentatives, n'ont qu'en objectif de faire faire des oeufs carrés et parfaitement empilables pour des gains de places, de facilités de stockage et la gestion des boites en cubitainers et l'expédition en avions carrés (!).
On nous prend pour des machines, des moteurs relancés à grands coups de 'Start-Pilote', montés sur des châssis qui ne tiennent pas la route et qui se doivent de prendre en remorque toutes charrettes dépourvues de cerveau en vue d'apporter aux sommets des montagnes ce petit drapeau cher au constructeur. Les encordés de l'alpinisme ne faisant pas légion, les travailleurs resteront dans la plaine (voire au fond de la vallée) tandis qu'au sommet de la pyramide ne demeureront qu'une traînée de skieurs venue là en téléphériques.
Comme toute privatisation s'accompagnent vite de monopoles, l'Etat monopolise (nationalisation) où tout individu réclame la cassure. Si vrai qu'il n'existera jamais une idée de groupe faisant plaisir à tout le monde, et que l'individualité aurait fait son chemin, les gouvernements seraient en place a définir la gestion des adultes de second choix. Cette naissance 'Nouvel ordre mondial' porterait sur une planification a réduire le troupeau, tailler dans la bavette et piquer dans le gras même s'il faut le chercher.
La mise en place de clôtures barbelées contre un hypothétique loup des bois alors qu'il aurait totalement disparu des contrées depuis le siècle porte en premier chef l'impossibilité au peuple d'en bas de s'en aller cueillir des champignons dans les montagnes voire d'en chasser quelques lapins embusqués ou tuer le loup qui rôde. Jusqu'à la mise en place de vidéosurveillances 'pour le bien de tous' qui - aux dires des autorités - ne sont pas là pour surveiller les honnêtes gens (!!). Ajoutez à cela le danger constant des épandages aériens ignorés jusqu'aux radaristes, les visées scalaires a faire la pluie ou le beau temps en passant par les tremblements de terre et quelques puces RFID balancées en injections et localisées sur téléphones portables et télés numériques, et vous aurez un aperçu des conditions du peuple sans pâture qui se meurt de n'avoir plus tôt saisi l'occasion de raser les montagnes.

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