vendredi 11 juin 2010

La dictature n'est pas un produit du peuple


La dictature n'est pas un produit du peuple mais un abandon des dirigeants. Cette défection est due au dur passage de l'état théoricien à celui de pratique. 'L'Etat pratique', c'est bien là que s'estompe les critères, les directives, les 'qu'une voie', les solutions raccourcies au plus juste appareil de la digestibilité du 'rien-à-foutre'. La faute est de vouloir pomper dans les écoles dites 'supérieures' qui se congratulent, se partagent un 'laisser-vivre-dortoir' aux posters de palmiers. Leur richesse n'est rien d'autre que l'imbécillité. Ce crétinisme du copié/collé. Ils n'attendent rien d'autre que leur chèque à la fin du mois. Leur gestion se résume à rien. En monde fermé où leur élitisme se cherche et se recherche. Ils ne savent. Ils se côtoient en termes 'savants' faits d'apostrophes, de 'show-room', de 'talk-show' et de séminaires dispendieux dont ils n'ont la valeur du chiffre et dont ils n'en trouvent d'issue, de sortie et se confortent à parler d'eux, sur eux. Ils s'admirent. Ils parlent d'air conditionné comme des petits êtres qui n'y comprennent rien mais qui décrivent en moultes graphismes les changements saisonniers comme inacceptables (!). Ils misent sur la 'technologie' d'apporter avec l'arme scalaire un semblant de devenir et objectent sur la responsabilité anthropique qui peut encore les retenir.
Il faudrait les envoyer sur la lune pour qu'ils responsabilisent leur émoi et leur faire planter des choux en tout absence de gazcarbonique. Les idiots font la une, et, c'est dans ce petit monde des couloirs intestinaux qu'ils finissent en trou de cul au devoir de présenter leurs merdes comme étant de l'art. Ils ne connaissent rien du peuple qu'ils dénigrent tous les jours. Ils ne 's'aventurent' pas (ce qui serait un terme décrit comme l'idiot du village qui va chercher son pain ou pire de vagabond sans but ni objectif), ils s'évaporent. Ils pensent profondément que leur étalage suffit et qu'ils ont un bagage comme la flûte de Pan. Ils se croient supérieurs et au dessus de tout mais ne peuvent établir le moindre croquis sorti de leur tête. Les pays exemplaires faisant défaut. Non ils ne rêvent pas mais sont dans l'absolu de leur construction et posent devant les photographes et leur presse dont le peuple achète parfois mais seulement pour s'en torcher le derrière.
Ainsi va le recyclage. C'est bien là tout ce qui relie les 'dirigeants' au peuple. D'ailleurs, qu'est-ce que le peuple peut retenir de l'actualité médiatisée gouvernementale ? Rien. Le peuple s'en fout et n'attend rien d'eux pour vivre, sinon que leur soit rendu l'argent volé qu'ils ont eut bien du mal à gagner.

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