dimanche 3 octobre 2010

La presse Extra-terrestre ou Le partage des couvertures


Comment apprendre à désemployer son temps ? D'abord, licenciement collectif des montres/calendriers et tout agenda-du-jour qui foutent la pagaille et faire tout ça sans préavis. Secundo-deuzio: ajouter aux 'mange-debouts' des matelas confortables et aux 'chie-debouts à côté de la cuvette' des primes de risque de se retrouver au soleil sous les cocotiers (si tenté put-il y en avoir). Observons maintenant l'attitude du pointeur de la souris sur l'écran d'ordinateur. La wi-fi y est pour quelque chose, vous en conviendrez, et, c'est exactement ce qu'il se passe dans ce monde moderne de la recherche du savoir comme de sa destruction-mise en poubelle devant vous. Vous savez nettoyer votre écran comme fermer tel ou tel site ? Vous sauriez en faire de même de tout être ou autre élément dans la géolocalisation. Ainsi, semble être née cette désinvolture de tout ce 'qui vous regarde' comme de tout 'ceux qui vous observent'. Le 'match' est commencé.

D'un côté 'les médias' (cet entre-parenthèses est là pour n'y voir qu'un faux milieu) auquel le 'travail' consiste à rapporter des faits dont ils en ont rien à foutre et en fabriquer des pages loin des faits réels pour faire plaisir au chef. Tandis que de l'autre, l'air étonné et plein de circonspection, le lecteur-peuplard qui connaît ou pas la vérité mais qui s'en ait fait faite une idée bien avant d'ouvrir le journal (vu que le dit journal est à prendre sous toutes réserves) écoute ou lit comme celui qui dans la rue ou au bar du coin s'aventure à parler du temps qu'il fait et de celui de demain qu'il faut attendre. Là, sont les faits évoqués (par je-ne-sais-qui) et dont chacun dans son miasme très local en reçoit l'information. Le décryptage étant un exercice plus souvent mené aujourd'hui par l'Internet où forcent des tout-terrains par leur voix du savoir. Donc, tout se situe dans le domaine de l'emprise par le développement des données (volées ou non).

Ainsi, l'idéogramme ne représente t-il qu'une partie d'un sinogramme. A chacun donc ses distances ou rapprochements d'y adhérer ou pas. Maintenant, qu'en est-il de la sphère quotidienne auquel chacun serait sensé appartenir ? Les 'nouvelles' étant au premier regard des découvertes font vite état d'un historique, ce qui relie les 'nouvelles' au rang précipité du passé. Et, comme, dans le passé: on y est pas, on peut donc tout en dire. Donc aussi, l'échelle construction pyramidale n'est bâtie que sur des faits en majeure fondation d'absentéisme, somme de quoi, il n'en reste que les gros titres. Les titres, aussi gros soient-ils, augurent du domaine de l'informationnel captivant pour un temps le lecteur-écouteur, mais, bien à la fin du journal, bienheureuse(eux) celle ou celui qui en aura appris quelque chose ! Ainsi vous demandant quelles étaient les informations de la veille, vous n'en saurez répondre que des bribes dont vous vous en étonnez même de les avoir retenu ! Donc, ce petit monde de la presse se joue du méthabolisme de chacun pour vendre son papier et d'en détourner ce que vous auriez pu faire si vous ne les aviez pas lu ou écouté !

Donc, si a vous entendre parler, la principale information est voisinante de votre être en vie vous n'en avez que faire de ce qui se passe à un kilomètre. Et, plus encore à des milliers ! (tiens, c'est une idée, et si on parlait des extra-terrestres ?! Personnellement, je suis l'ami de Paméla Anderson, et tac !). Mais, ce qui retient votre attention est en premier chef une habitude de, et de vous faire 'partager' le désarroi de peuplades abandonnées à l'autre bout de la Terre (va t-on demain devoir se cotiser pour les extra-terrestres qui n'ont même pas des disques de Lorie ou de Kat de Luna ?) comme ceux qui sont couverts de gloire et d'argent. Ce 'partage' n'est pas innocent, d'une part, faisant partie d'une société de quelques milliards d'habitants vous vous devez d'en secourir les individus touchés par une infortune du mauvais temps comme celui de la guerre, et, d'autre part, ce 'partage' émotionnel vous donne à rêver quand il s'agit de riches papotant dans des 'soirées mondaines' comme tout autre sous le feu des projecteurs qui s'est acheté la dernière Rolls-Royce ou Masérati et/ou fait construire villa dont raffolent les paparazzi.

Pour la première, c'est une main à la poche ou à votre 'grand coeur' que feront appels 'les médias', quant aux illustres personnages qui font couvertures: c'est du gra-tuit ! Du rêve ! Ce qui prouve bien que peut-être demain vous ferez partie du gratin local a condition bien sûr qu'un oncle d'Amérique vous ait légué sa fortune ou que vous ayez pris un ticket de loto.

Au fait, aujourd'hui, vous avez dépensé combien pour rêver ?

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