dimanche 21 novembre 2010

Il n'y a pas de pauvres

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Arrêtez de discutailler sur un bout de ficelle ! La monnaie (qu'elle soit de singe ou du pape) n'est pas en cause dans la 'faillite' du monde de "l'imprimerie et de la photocopieuse réunis", c'est le crédit. Si t'as rien: t'as pas crédit. Voilà tout.

Tout est basé sur la confiance "T'as pas cent balles ?", et puis le "Je te les rendrais !" Sachez qu'un ami ne se monnaye pas. Sur ton billet de mille, il n'y a pas écrit "l'ami", que je sache ! (ni sur la piécette d'un cent).

Imaginez une monnaie qui s'appelle "l'amie". "300 amies !!?" Je ne les ai pas. Imaginez une monnaie qui s'appelle "neurone" (! Là vous comprendrez mieux !). Imaginez une monnaie qui s'appelle "la merde" (!) "800.534 merdes et quelques petites autres après la virgule...

"La ficelle", puisqu'il faut bien la nommer, n'est qu'une corde (petite ou grosse) qui a un bout. Le noeud coulant qui enserre. Qui se rétrécit. Et qui, de fil en aiguille, tisse les devoirs dont il se vêt. Des 'côtes de mailles' (que tu penses anti-balles) tressées, pondues, serrées qui seraient prêtes à affronter le froid comme le chaud et à te faire passer pour une fibre, un tissu de 'grande valeur' !...

Ce sont des 'razmoquettes', des tondeuses à poils durs double-lames, des faucheuses d'appoint qui en ont fait disparaître plus d'un avant toi. Le crédit, c'est la mort. La vie à tempérament où s'échelonnent les factures jusqu'à l'air (gratuit !) que tu respires. Ne fais confiance à personne. Dans ta poche: tes clefs et un mouchoir. Prends garde au second et ne le mets pas par-dessus l'importance. Il n'est là que pour ton nez, n'oublie pas à ce qui sert et ne perd pas de vue tes clefs. Tes poches sont ta vie. Un cerveau ne se prête pas. Il n'y a pas de pauvres, il n'y a que des hommes.

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